Mandat

UN Photo/Eskinder Debebe

Conseil de sécurité

Le mandat de la Mission des Nations Unies pour l’appui à la Justice en Haïti (MINUJUSTH) est établi par la résolution 2350 du Conseil de sécurité, adoptée le 13 avril 2017.

La mission est composée de sept unités de police constituées (soit 980 personnes) ainsi que 295 officiers de police individuels, et 351 fonctionnaires civils pour une période initiale de six mois, du 16 Octobre 2017 au 15 Avril 2018, avec un horizon de deux ans. Cette période est prévue comme une transition qui mettra fin à l’engagement des Nations Unies en matière de maintien de la paix en Haïti.

La MINUJUSTH a un mandat concentré sur 4 volets :

  • continuer d’appuyer les autorités nationales dans le développement et la professionnalisation de la Police Nationale d’Haïti;

  • renforcer les institutions de l'état de droit, y compris les secteurs de la justice et des services correctionnels;

  • promouvoir le respect et la protection des droits de l'homme, y compris les questions d’égalité et d’équité de genre;

  • et contribuer par les bons offices au dialogue politique.

La décision du Conseil de sécurité de créer la Mission des Nations Unies pour l'appui à la Justice en Haïti (MINUJUSTH) est un élément important de l'engagement continu de l'ONU en faveur de la stabilité en Haïti, laquelle stabilité exige encore le renforcement des institutions de l'état de droit.

La MINUJUSTH est une fenêtre d’opportunité pour consolider la stabilité politique acquise ces dernières années, afin d’ouvrir la voie à un avenir démocratique, stable et prospère pour tous les haïtiens et toutes les haïtiennes.

En même temps, cela reflète une stratégie de transition progressive, de sorte que l'équipe pays des Nations Unies et les acteurs nationaux puissent progressivement prendre en charge et assumer pleinement la responsabilité des domaines d'où le maintien de la paix se dégagera grâce au développement continu de la police, et au renforcement de l’état de droit, notamment dans les secteurs de la justice, du système pénitentiaire et des droits de l’homme.