#PK70 : 7 choses que vous ignoriez (peut-être) sur les femmes dans le maintien de la paix

Nayma Haque et Tamanna-E-Lutfi sont les deux premières femmes pilotes à avoir servi dans une opération de maintien de la paix. © UN

Nayma Haque et Tamanna-E-Lutfi sont les deux premières femmes pilotes à avoir servi dans une opération de maintien de la paix. © UN

29 mai 2018

#PK70 : 7 choses que vous ignoriez (peut-être) sur les femmes dans le maintien de la paix

DOMP

Au fur et à mesure que les activités de maintien de la paix de l’ONU ont inclus une approche humanitaire plus large, les femmes sont devenues plus présentes dans la famille du maintien de la paix. Pour ce faire, le Département des opérations de maintien de la paix (DOMP) dispose de divers moyens pour faire en sorte que l’égalité des sexes soit au coeur de ses activités. Mais saviez-vous que les femmes sont en réalité indispensables au maintien de la paix ? À l’occasion des 70 ans du maintien de la paix, découvrez 7 infos sur la force des femmes Casques bleus.

 

#1 : Plus de femmes Casques bleus = un maintien de la paix plus efficace

Les femmes sont déployées dans tous les domaines, qu’ils soient policiers, militaires ou civils. Elles ont un impact positif sur l’environnement du maintien de la paix, en soutenant le rôle des femmes dans la consolidation de la paix, la protection du droit des femmes, et leur contribution égale aux hommes au succès de n’importe quelle mission.

--

​#2 : Kristin Lund : la 1ère femme commandant de la paix

En août 2014, la commandant général Lund de Norvège a assumé le poste de commandant de la Force des Nations unies chargée du maintien de la paix à Chypre (UNFICYP), devenant ainsi la première femme à servir au titre de commandant de la Force dans une opération de maintien de la paix de l’ONU. Elle a complété son service à Chypre en 2016. En 2017, elle a été nommée Chef de la Mission et Chef du personnel de l’Organisme des Nations unies chargé de la surveillance de la trêve (ONUST).

--

​#3 : L’impératif opérationnel du maintien de la paix

Dans tous les domaines du maintien de la paix, les femmes Casques bleus ont démontré qu’elles peuvent remplir les mêmes rôles que les hommes, qu’elles atteignent les mêmes résultats et peuvent travailler sous les mêmes conditions difficiles. Recruter et conserver les Casques bleus féminins est un impératif opérationnel.

--

​#4 : Nayma Haque & Tamanna-E-Lutfi : les 2 premières femmes pilotes

En 2017, le Bangladesh, l’un des plus grands et plus anciens contributeurs de personnels pour le maintien de la paix à l’ONU, a déployé deux femmes pilotes pour la première fois au sein de la Mission de stabilisation de la République Démocratique du Congo (MONUSCO) de l’ONU, avec les Lieutenants de l'armée de l’air Nayma Haque et Tamanna-E-Lutfi.

--

​#5 : Femmes Casques bleus : une inspiration pour toutes

Les femmes Casques bleus déployées à travers le monde servent de modèles pour tous. Ici, des adolescentes libanaises se prennent en photo lors de la Journée internationale des droits des femmes avec des soldats de la paix de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL).

--

​#6 : Liban : la 1ère patrouille 100 % féminine

Le 13 décembre 2017, les forces intérimaires des Nations unies au Liban (FINUL) ont conduit leur première patrouille menée uniquement par des femmes à Rmeish avec la participation de Casques bleus provenant de six pays - Ghana, Irlande, Italie, République de Corée, Malaisie et Pays Bas. Selon le commandant des forces et le chef de la mission du FINUL, le Major général Michael Beary, “la valeur ajoutée par nos femmes soldats de la paix est incroyable. La patrouille leur donne la chance d’interagir avec les communautés locales”.

--

​#7 : Aborder le sujet des violences basées sur le genre

Gladys Ngwepekeum Nkeh, une policière camerounaise des Nations unies, sert comme officier du genre au sein de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA). Ici, Gladys donne un cours sur la violence basée sur le genre à Bangui. Elle travaille aussi à prévenir les violations des droits de l’Homme et a notamment aidé une jeune femme enceinte à la suite d’un viol. Celle-ci a nommé son enfant Gladys en l’honneur du Casque bleu qui lui a fourni tant d’aide et d’attention.