Le Secrétaire général – Message à l'occasion de la Journée mondiale des réfugiés
Que feriez-vous si vous étiez contraint de quitter votre foyer ?
Aujourd’hui, plus de 68 millions de personnes dans le monde sont des réfugiés ou des déplacés, à la suite d’un conflit ou de persécutions.
Soit le nombre d’habitants du vingtième pays le plus peuplé au monde.
L’année dernière, une personne a été déplacée toutes les deux secondes.
Ce phénomène touche, pour l’essentiel, les pays les plus pauvres.
En cette Journée mondiale des réfugiés, nous devons tous réfléchir à ce que nous pouvons faire pour aider ces personnes.
Pour commencer, nous devons faire preuve d’unité et de solidarité.
Je suis profondément préoccupé de voir que de plus en plus souvent, les réfugiés ne bénéficient pas de la protection dont ils ont besoin et à laquelle ils ont droit.
Nous devons rétablir le régime international de protection des réfugiés.
Aujourd’hui, aucune communauté ni aucun pays offrant refuge aux personnes qui fuient la guerre ou la persécution ne devraient se trouver seuls et sans soutien.
Sans unité, nous échouerons.
Cette année, un pacte mondial sur les réfugiés sera présenté à l’Assemblée générale des Nations Unies.
Ce sera l’occasion d’avancer sur cette question et de reconnaître tout ce que les réfugiés apportent aux sociétés qui les accueillent.
Tant qu’il y aura des guerres et des persécutions, il y aura des réfugiés.
En cette Journée mondiale des réfugiés, je vous demande de ne pas les oublier.
Leur histoire témoigne de leur résilience, de leur persévérance et de leur courage.
Notre histoire doit être placée sous le signe de la solidarité, de la compassion et de l’action.
Je vous remercie.