Depuis trois mois, le Commandant de la composante police de la Mission des Nations Unies pour l’appui à la Justice en Haïti (MINUJUSTH) et le Directeur Général de la Police nationale d’Haïti (DG-PNH) ont effectué une série de visites dans les différents départements du pays. Leur objectif ? Suivre l’évolution du programme d’accompagnement et de conseil (PAC), une initiative en appui à la PNH, et prodiguer des conseils de bonnes pratiques.

Initiée par le commandant de la composante police de la MINUJUSTH et menée conjointement  avec le DG-PNH, cette tournée d’inspection a permis de visiter, au fil des mois, les policiers nationaux et internationaux déployés dans les différents départements du pays.

Durant le troisième trimestre de 2018, le commandant de la composante police de la MINUJUSTH a successivement visité les localités de Jérémie, Jacmel, Gonaïves, Cap-Haïtien, Fort-Liberté, Miragoâne, Les Cayes, Port-de-Paix, Hinche, les Îles Cayemites et Grand Boucan.

Accompagné le plus souvent du DG-PNH, les deux hommes ont mené des échanges riches et variés avec les policiers internationaux et leurs homologues haïtiens. Il a été question de faire l’état des lieux des avancées encourageantes du PAC, pour dresser un bilan a mi-parcours des actions menées et promouvoir les bonnes pratiques retenues dans le dernier rapport de situation du PAC. Les deux autorités ont profité pour rencontrer les élus locaux des localités visitées.

Parallèlement à cette visite de suivi du PAC, le commandant de la composante police a pu constater les conditions de vie et de travail des policiers internationaux, faire la situation sur les difficultés logistiques auxquelles ils font face dans leurs régions respectives mais aussi les sensibiliser contre l’exploitation et l’abus sexuels dans le cadre de la politique de tolérance zéro du Secrétaire général des Nations Unies, fermement mise en œuvre par la MINUJUSTH.

À terme, le PAC est destiné à remplir le quatrième objectif fixé par le Conseil de Sécurité des Nations Unies à la MINUJUSTH. À savoir que la PNH soit en mesure d’intervenir en cas de troubles à l’ordre public et de gérer les menaces qui pèsent sur la sécurité du pays avec un haut degré de professionnalisme, en tenant compte des droits de l’homme et de la problématique hommes-femmes et sans avoir besoin de l’appui de la communauté internationale.